AXE 2 - Réduire les expositions
Ce deuxième axe s’attache à la production d’outils et de ressources visant à promouvoir les bonnes pratiques favorables à la santé et à réduire les risques sanitaires liés aux déterminants environnementaux.
Les espèces animales et végétales à enjeux pour la santé qui sont en expansion en Auvergne-Rhône-Alpes (Chenilles processionnaires, ambroisie, …)
- Concernant ces espèces à enjeux pour la santé, cet objectif vise à mettre à disposition des acteurs locaux des données fiables sur leur localisation et leur densité, tout en améliorant le diagnostic précoce des impacts sanitaires qu’elles peuvent engendrer.
Aussi, en favorisant une approche coordonnée et multithématique, notamment à l’échelle intercommunale, il contribue à lutter contre l’expansion de ces espèces
Les zoonoses
- Face à l’augmentation du risque zoonotique dans un contexte de changement climatique, il s’agit d’améliorer la prévention, la surveillance et la gestion des zoonoses. L’approche intégrée « Une seule santé » offre un cadre et des outils favorisant la coopération et la mobilisation des acteurs de la santé humaine, animale et de la biodiversité.
L’eau
- Pour garantir une eau potable de qualité et préserver la santé des consommateurs, la structuration d’une démarche qualité, le plan de gestion de sécurité sanitaire de l’eau (PGSSE) deviendra, en 2027, une obligation pour les collectivités responsables de la distribution de l’eau, de réseaux de distribution et de ressources en eau.
Pour aider les collectivités à préparer les PGSSE et favoriser la prise en compte des enjeux sanitaires pesant sur l’eau destinée à la consommation humaine face aux pollutions diffuses et dans un contexte de changement climatique, il est nécessaire de les sensibiliser, de les outiller et de les accompagner.
- La fréquence et la sévérité des épisodes de sécheresse évoluera avec le climat. En 2022 et 2023, la région Auvergne-Rhône-Alpe a fait partie des régions particulièrement impactées. L’accompagnement des projets est proposé pour réduire les besoins en eau potable tout en garantissant la sécurité sanitaire des usagers et en favorisant des pratiques économes en eau.
La qualité de l’air extérieur
- La qualité de l’air extérieur est un déterminant de santé majeur pour chacun et présente un risque sanitaire supplémentaire pour les personnes vulnérables. En complément des actions réglementaires menées pour améliorer la qualité de l’air, le PRSE4 vise à inciter des publics ciblés, notamment les citoyens, les jeunes, les collectivités et les entreprises, à agir pour améliorer la qualité de l’air extérieur à travers des actions innovantes, mobilisatrices et pédagogiques.
La qualité de l’air intérieur
- L’air intérieur , 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur, mais de nombreuses actions permettent d’améliorer sa qualité : ces pratiques professionnelles et des comportements individuels favorables à la santé nécessitent une meilleure sensibilisation des occupants des bâtiments, l’accompagnement des gestionnaires d’établissements et de renforcer les compétences des professionnels du bâtiment.